Même s’ils ont été largement dominés et battus (3-0), les Ruelisheimois n’ont pas à rougir de cette défaite concédée contre Sennecey. Les joueurs de Yann Genêt-Lapujade ont même montré plus d’opposition au fur et à mesure de l’avancée du match. Cela malgré un effectif réduit, avec seulement huit joueurs sur la feuille de match et l’absence du libéro attitré Olivier Malesza. C’est l’entraîneur, Yann Genêt-Lapujade, qui a enfilé le short pour occuper ce poste. « J’ai assez bien repris mes marques, mais j’ai encore une partie de défense à retrouver », avoue-t-il.

Les Ruelisheimois ont aussi dû s’habituer à jouer sans trois de leurs joueurs cadres (Jérôme Pigeot, François Becker et Christophe Defaud), qui ne font plus partie de l’effectif.

Sennecey prend rapidement les devants (0-2, 5-12, 8-16) et la force de frappe de ses joueurs fait mal à la défense alsacienne. Bonini décoche quelques belles attaques, mais les services puissants de Latas et Perot mettent Sennecey sur orbite (17-25) dans un premier set à sens unique.

Le deuxième set est la copie conforme du premier. Les Ruelisheimois sont obligés de courir encore après le score (5-8, 6-12) et ne parviennent pas à contrecarrer les bonnes dispositions de Sennecey, toujours aussi efficace dans tous les secteurs de jeu (19-25).

Le léger mieux des Ruelisheimois se confirme vraiment dans le troisième acte. Stéphane Malesza et ses coéquipiers tiennent la comparaison (12-12, 19-20) et ne craquent qu’en toute fin de set… et de match (22-25). De quoi nourrir quelques regrets, même si la logique a été respectée.

« C’est une défaite un peu anticipée car on a eu en face une équipe avec un bel effectif et des grands gabarits », confie Yann Genêt-Lapujade, l’entraîneur des MDPA. « C’était notre tout premier match tous ensemble et on est directement entrés dans le vif du sujet. On a donc eu un peu de mal dans le premier set, mais on a commencé à se trouver et à s’accorder par la suite. Mais Sennecey était vraiment un cran au-dessus. On a malgré tout fait un bon match. »